Les Passeurs de livres de Daraya de Delphine Minoui
Présentation de l’éditeur : De 2012 à 2016, la banlieue rebelle de Daraya a subi un siège implacable imposé par Damas. Quatre années de descente aux enfers, rythmées par les bombardements au baril d’explosifs, les attaques au gaz chimique, la soumission par la faim. Face à la violence du régime de Bachar al-Assad, une quarantaine de jeunes révolutionnaires syriens a fait le pari insolite d’exhumer des milliers d’ouvrages ensevelis sous les ruines pour les rassembler dans une bibliothèque clandestine, calfeutrée dans un sous-sol de la ville.
Leur résistance par les livres est une allégorie : celle du refus absolu de toute forme de domination politique ou religieuse. Elle incarne cette troisième voix, entre Damas et Daech, née des manifestations pacifiques du début du soulèvement anti-Assad de 2011, que la guerre menace aujourd’hui d’étouffer. Ce récit, fruit d’une correspondance menée par Skype entre une journaliste française et ces activistes insoumis, est un hymne à la liberté individuelle, à la tolérance et au pouvoir de la littérature.
Underground de Haruki Murakami
Quatrième de couverture : Livre d’entretiens, mais aussi réflexion philosophique et autobiographique, un essai indispensable pour décrypter l’œuvre de l’auteur de 1Q84, la trilogie au succès planétaire.
Le 20 mars 1995 se produisait l’attentat le plus meurtrier jamais perpétré au Japon : en pleine heure de pointe, des adeptes de la secte Aum répandent du gaz sarin dans le métro de Tokyo, tuant douze personnes, en blessant plus de cinq mille.
Très choqué, mais aussi révolté par le traitement médiatique par trop manichéen de la tragédie, Murakami va partir à la rencontre des victimes et de leurs bourreaux : rescapés du drame et adeptes de la secte.
Une femme à Berlin : Journal 20 avril – 22 juin 1945
Quatrième de couverture : La jeune Berlinoise qui a rédigé ce journal, du 20 avril 1945 – les Soviétiques sont aux portes – jusqu’au 22 juin, a voulu rester anonyme, lors de la première publication du livre en 1954, et après. À la lecture de son témoignage, on comprend pourquoi. Sur un ton d’objectivité presque froide, ou alors sarcastique, toujours précis, parfois poignant, parfois comique, c’est la vie quotidienne dans un immeuble quasi en ruine, habité par des femmes de tout âge, des hommes qui se cachent : vie misérable, dans la peur, le froid, la saleté et la faim, scandée par les bombardements d’abord, sous une occupation brutale ensuite. S’ajoutent alors les viols, la honte, la banalisation de l’effroi. C’est la véracité sans fard et sans phrases qui fait la valeur de ce récit terrible, c’est aussi la lucidité du regard porté sur un Berlin tétanisé par la défaite. Et la plume de l’auteur anonyme rend admirablement ce mélange de dignité, de cynisme et d’humour qui lui a permis, sans doute, de survivre.
Bilan 2017
Au début de l’année 2017, j’ai entamé un suivi dans un petit carnet. Tout ce que je lis et visionne y est consigné dans l’espoir de me motiver à lire plus de livres et à voir plus de films. Pour les BD/Comics/Manga et séries, j’ai généralement peu de problèmes. Point de bullet journal pour moi,
Frappe-toi le cœur d’Amélie Nothomb
Quatrième de couverture : « Frappe-toi le cœur, c’est là qu’est le génie. »
Alfred de Musset
Avis : Avec une quatrième comme celle-là, il faut vraiment que le lecteur ait la foi pour sauter le pas de l’achat. En creusant, le résumé devient : Marie a tous les dons de la terre, mais est atteinte d’une malédiction : elle est jalouse. Heureusement que la tournée des popotes de la rentrée littéraire permettait d’en apprendre un peu plus.
Les Monologues du vagin d’Eve Ensler
Présentation de l’éditeur : « J’ai décidé de faire parler des femmes, de les faire parler de leur vagin, de faire des interviews de vagins… Et c’est devenu ces Monologues… Au début, ces femmes étaient un peu timides, elles avaient du mal à parler. Mais une fois lancées, on ne pouvait plus les arrêter. Les femmes adorent parler de leur vagin. » Depuis leur parution aux États-Unis en 1998, Les Monologues du vagin ont déclenché un véritable phénomène culturel : rarement pièce de théâtre aura été jouée tant de fois, en tant de lieux différents, devant des publics si différents…
Avis : Sang Tabou de Camille Emmanuelle
Quatrième de couverture : Pourquoi chuchote-t-on quand on demande un tampon à une collègue et, sur le trajet des toilettes, fait-on en sorte de bien cacher l’objet, comme si on transportait un sachet de coke ? Pourquoi, alors qu’on en a parfois très envie, on s’interdit de faire du sexe pendant nos règles ? Pourquoi en 2017 dans les pubs pour serviettes, le liquide est-il toujours bleu ? Pourquoi est ce qu’on entend encore au bureau : » oh la la, Machine elle est énervée, elle a ses règles ou quoi ? » ? Pourquoi les femmes qui souffrent le martyr pendant leurs règles doivent rester belles et se taire ? Pourquoi les hommes ne connaissent rien sur les règles des femmes, et sont donc ignorants sur ce que vit la moitié de l’humanité une fois par mois pendant 40 ans ?
Avis : L’Homme qui mit fin à l’Histoire de Ken Liu
Quatrième de couverture : Futur proche.
Deux scientifiques mettent au point un procédé révolutionnaire permettant de retourner dans le passé. Une seule et unique fois par période visitée, pour une seule et unique personne, et sans aucune possibilité pour l’observateur d’interférer avec l’objet de son observation. Une révolution qui promet la vérité sur les périodes les plus obscures de l’histoire humaine. Plus de mensonges. Plus de secrets d’État.
Préambule
Bienvenue ici,
un certain nombre de posts sont actuellement hors ligne. Ce blog a plus de 20 ans maintenant et, au fil du temps, des liens se sont cassés, des images hébergées ailleurs ont disparu, le grand Internet a bougé, ma vie aussi, et en plus, je suis devenue correctrice entretemps. C'est dire si, aujourd'hui, ce blog a besoin d'un grand nettoyage de printemps.
Même si je ne poste plus autant qu'avant, c'est un lieu précieux pour moi.
En septembre 2024, j'ai refait la déco. Viendra ensuite la mise à jour du contenu. Un travail long et fastidieux puisque j'ai accumulé près de 2800 posts. Je donnerai la priorité aux avis, puis le reste suivra petit à petit.
Bonne visite !
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Comment l’amour empoisonne les femmes de Peggy Sastre
Présentation de l’éditeur : Les femmes ont acquis le droit de travailler, de voter, de faire ou non des enfants, de disposer de leur corps et de leurs ressources matérielles. Bref, la libération féminine a eu lieu. Sauf que, dans un monde qui traque les différences sexuelles empêchant les femmes d’atteindre, en proportions équivalentes aux hommes, les positions sociales les plus élevées, il est un élément qu’à peu près personne n’a la présence d’esprit d’interroger. Ce grand absent du débat, c’est le boulet amoureux. Cet essai jette un éclairage drôle et décapant sur la dépendance affective dont souffrent encore trop souvent les femmes. La question n’est pas d’opposer émancipation et amour, mais de comprendre ce que les sciences ont à nous dire sur la toxicité du surinvestissement amoureux.