Zombie Ass: Toilet Of The Dead de Noboru Iguchi
Honnêtement, qui de normalement constitué pourrait résister à un titre comme Zombie Ass: The Toilet of the Dead ? QUI ? La bande-annonce était déjà bien gratinée, mais là, c’est carrément le cassoulet et la choucroute dans un même repas. Ce film aurait tout à fait pu s’appeler Attack of the Farting Zombies, mais ça manquait sans doute encore d’un peu de soupe à l’oignon. L’improbabilité du titre est d’ailleurs à la hauteur du pitch : un groupe hétéroclite composé d’une lycéenne en uniforme, d’un pervers drogué et de sa copine, d’un otaku et d’une miss pétasse à grosses loches, se rend en forêt pour pêcher la truite. Mais c’est sans compter sur la présence en ces lieux de zombies parasités d’un bout à l’autre de leur tuyauterie ; parasite dont la tête peut sortir indifféremment par l’un ou l’autre bout pour mieux s’enfiler dans le bas-ventre de ses victimes.
A partir de là, il y a deux moyens de bien vendre ce film. D’une part, mentionner les jolies jeunes femmes, leurs poitrines (surtout celle d’Arisa Nakamura) et leurs nobles fessiers parfois dénudés et les nombreuses mains qui viennent nonchalamment s’y poser. Sans oublier de mentionner l’uniforme de sailor de l’héroïne naturellement, une valeur sûre dans la longue liste des éléments d’attraction chers à Hiroki Azuma. Ai-je dit qu’il y avait des tentacules perverses ? Voilà, c’est fait. D’autre part, avouer qu’une jeune fille en microshort qui se déhanche lascivement en dégustant de façon suggestive un pain au lait dès le générique et qui envoie des petites attaques laser avec son popotin, ça rappelle un peu trop les attaques poils de nez de Bobobo-bo Bo-bobo pour que ça ne soit pas le signe annonciateur d’une série Z digne de ce nom.
Le mauvais goût est vraiment à l’honneur ici, surtout que ces zombies-là ont une affinité certaine pour les fesses, mais aussi un gros souci de flatulences ; l’un et l’autre étant souvent liés. Qui n’en a pas dans ce film d’ailleurs ? Qu’on se le dise, il n’y a point de princesse à l’horizon. Néanmoins, tout ceci arrive à rendre le film irrésistiblement drôle, pour peu que l’on prenne soin de déconnecter le cerveau avant le visionnage tout de même. Les petites choses à savoir avant de se lancer, c’est que certaines parties de ce métrage ont été très certainement bruitées à la bouche, ensuite qu’il ne faut jamais sous-estimer le pouvoir d’une lycéenne en uniforme (Dragon Ball et Sailor Moon peuvent aller se rhabiller) et enfin que le pistolet à clous est vraiment une merveilleuse invention à l’efficacité jamais démentie.
En tout cas, qu’on soit fan du genre ou non, ce film a le mérite d’apporter une réponse unique à deux questions essentielles : combien de zombies peuvent sortir d’une fosse septique ? et combien de litres de gaz peut renfermer le corps d’une frêle jeune fille ? Réponse : beaucoup trop et ça ne sent pas la rose.
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Même si je ne poste plus autant qu'avant, c'est un lieu précieux pour moi.
En septembre 2024, j'ai refait la déco. Viendra ensuite la mise à jour du contenu. Un travail long et fastidieux puisque j'ai accumulé près de 2800 posts. Je donnerai la priorité aux avis, puis le reste suivra petit à petit.
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