Diwouidi 5

• The Interpreter : Dur à suivre avec une Kidman qui rayonne autant. Plus ça va, plus je la trouve belle (Merci chirurgie). Mais revenons au film. Voilà un thriller politique comme je les aime. J’ai été captivée d’un bout à l’autre. Elle ? Pas elle ? Qui ? Pas mal de rebondissements, un petit quelque chose de All the President’s Men et un parfum venu d’Afrique qui flotte sur tout ça pas désagréable du tout. Des points faibles, il y en a bien sûr. Est-ce que tout ça est vraiment plausible ? Non, mais à condition de ne pas se poser trop de questions existentielles, on passe un bon moment. Par contre, je ne suis pas sûre d’avoir envie de le revoir.
• Pitch Black : J’ai déjà dit que j’étais fan du charisme de Vin Diesel ? Oui ? Bon, ben je le redis quand même. Ce film aurait pu se noyer dans la masse des films horreur-SF tellement la trame est banale, et pourtant il sort du lot. C’est rondement mené, joué de manière très correcte et 110 minutes s’écoulent sans qu’on s’en rende compte. Je ne dis même pas à quel point j’ai été surprise que ça n’ait pas grand chose à voir avec Les Chroniques de Riddick et quelle bonne surprise !
• XXX : Le film est parfois qualifié de « James Bond sous stéroïdes ». Effectivement, je crois qu’il y a de ça, mais Vin Diesel, même avec une super moumoute sur les épaules n’a pas l’aura d’un Bond. Ça se laisse regarder, mais ça ne casse pas 3 pattes à un canard. Surtout que les scènes d’action, même très spectaculaires, ne sont pas crédibles pour un sou. Pour finir, le film est loin de tenir toutes ses promesses puisqu’Asia Argento n’y apparaît même pas à poil, et là c’est LA grosse faute de goût. A peine aperçoit-on son tatouage sur le ventre à la fin. Zut zut zut.
• Sky Captain and the World of Tomorrow : Fun, vraiment fun. J’ai aimé l’ambiance, le rendu à l’image, les acteurs, l’humour, l’histoire légère mais bien construite. Ça m’a fait pensé à plein de choses dont Indiana Jones, Last Exile, Laputa et d’autres que j’ai oubliés entre temps. J’ai par deux fois cité Red Faction 2 aussi, mais ça c’est parce que j’ai trop regardé Tortue y jouer. Un mélange de genres vraiment réussi. Après avoir vu le film, il est bon de se plonger dans ce trivia pour découvrir toutes les références du film et tout ce qu’on a raté (qui avait remarqué King Kong ?).
• Briget Jones: The Age of Reason : Hum, c’est vraiment une référence à l’espion qui m’aimait, là, au début ? Bon, je savais que je risquais d’être déçue avant de voir le film. Il y a des scènes qui passent quand même assez mal à l’écran, alors que dans le livre ça allait encore. Je pense à celle dans la prison thaï en particulier. La recette est grosso-modo la même que pour le premier sauf que la sauce a moins bien pris : on s’aime (que c’est beau), on se quitte pour une bêtise (là, le cœur du spectateur se serre un bon coup, les larmes montent aux yeux), on se retrouve et on s’aime (là, le spectateur tombe en larmes tellement il est heureux et qu’il n’y a rien de mieux que les comédies romantiques dans la vie). Ça reste mignon quand même et j’ai quand même bien rigolé alors tout va bien. Par contre trop de BO tue la BO.
• Blade Trinity : Réalisation pourrie, direction d’acteurs pourrie, histoire pourrie, effets spéciaux assez pourris. Après la jeunesse de Blade et la maturité de Blade, voici la décrépitude de Blade dont on aurait pu se passer. Je vais tout mettre sur le dos du réalisateur et des scénaristes qui ont réussi à cochonner en beauté une histoire qui aurait pu être pas mal et dans la continuité des 2 autres. Même Snipes n’arrive plus à porter le film sur ses larges épaules alors qu’il aurait suffit de coller un pain à Ryan Reynolds pour déjà se débarrasser d’un gros boulet dès le départ. Dans le genre toujours plus fort, toujours plus méchant, on aurait rêvé mieux que John Doe, pardon, Dominic Purcell qu’à la base j’aime bien, mais qui manie aussi bien l’épée que moi une scie à métaux. Voilà un film qui ne méritait clairement pas d’être vu au cinéma et apparemment Snipes est d’accord avec moi.

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