Films vus 56
- Feast (2005) : Film gore extrêmement efficace et particulièrement décomplexé. Ici on ne s’embarrasse pas d’une longue première demie-heure de présentation et de mise en situation. Fiche descriptive pour les persos, unité de lieu pour l’action, on est dans le bain en 2 minutes chrono et le rythme est tenu pendant 90 minutes. Terriblement drôle, saignant comme il faut, quelques actrices pas cochonnes du tout. L’un des meilleurs films gore que j’ai vu ces derniers temps.
- Feast II: Sloppy Seconds (2008) : On prend ceux qui restent et on recommence pour le meilleur mais malheureusement surtout pour le pire. Feast II est un direct to video fauché et ça se voit. Les effets spéciaux sont lamentables, l’humour pas drôle, les persos ratés. On gardera le lancé de nains, l’histoire du bébé et la scène du chat qui mérite bien ce qui lui arrive. Enfin ça ne m’empêchera pas de voir le 3 histoire de boucler la boucle mais je doute qu’on remonte au niveau du 1.
- The Librarian: Return to King Solomon’s Mines (2006) : J’avais espoir qu’après le « succès » du premier, des moyens seraient débloqués et que surtout les erreurs du passé seraient corrigées. Pour le coup, ça vaut le premier donc sympa à voir une fois quand on apprécie les aventures qui ne cassent pas trois pattes à un canard mais font passer un bon moment pas prise de tête. Puis les acteurs y croient toujours autant, c’est plutôt agréable.
- Tropic Thunder (2008) : Beaucoup trop de bons acteurs sous exploités. Un très bon début mais le film s’enlise rapidement. Ça se laisse regarder mais sans plus. Tom Cruise totalement méconnaissable se déchainant à la fin vaut son pesant de cacahuètes quand même.
- The Midnight Meat Train (2008) : Ryûhei Kitamura s’exporte. J’avoue que je n’ai toujours vu que Versus de lui et ça me suffit. A ma décharge, là il y a Bradley Cooper alors en mémoire d’Alias j’ai fait un effort. Un gros effort. Je rassure tout le monde, à part dans les 10 dernières minutes, on ne voit pas qu’il s’agit d’un Kitamura tellement c’est aseptisé de partout. Ça aurait pu être réalisé par n’importe qui, on n’aurait pas vu la différence. Et c’est surtout très mauvais et je ne parle même pas des effets spéciaux qui sont d’un ridicule sans nom.
- Camping (2006) : Il y a une raison pour laquelle je ne me force pas à regarder des comédies françaises : ça ne me fait pas rire. Celle-là n’échappe pas à la règle. Dubosc je l’aime sur scène, pas à la télé ou au ciné : juste sur scène. Camping m’a par ailleurs convaincue de ne jamais aller en faire. Par contre, je veux bien une crevette géante gonflable.
- Vacancy (2007) : Vous avez vu the Strangers ? Alors passez votre chemin, c’est grosso-modo la même chose mais dans un motel avec Luke Wilson et Kate Backinsale sauf qu’ils sont plus combatifs et futés mais que pour le coup ça ne fait pas peur pour un sou. D’ailleurs ça ne fait pas grand chose tout court. C’est assez plat et leur sort m’indiffère royalement. Ne parlons même pas de la fin ouverte dégoulinante d’espoirs bassement commerciaux.
- Låt den rätte komma in / Let the Right One In (2008) : C’est intriguant une histoire de vampires suédoise. D’ailleurs ça n’en est pas vraiment une comme on pouvait s’y attendre. Il y a de la neige, il fait souvent nuit, l’ambiance sonore est très spéciale et mérite qu’on y prête tout particulièrement attention. L’histoire est surtout celle d’un petit blondinet solitaire qui se fait persécuter par ses camarades de classe et dont la rencontre avec une voisine mystérieuse va bouleverser la vie. Disons qu’il s’agit d’un film d’horreur (parce que certaines scènes font que le film rentre dans cette catégorie) intelligent un peu comme ce que nous fournissent régulièrement les japonais. Sans être un film d’horreur non plus parce que ça ne fait pas peur. C’est difficile à cataloguer, c’est un peu ovni. N’y allez surtout pas en espérant avoir les chocottes su siècle, ça n’est pas ce qui est vendu ici. C’est plus subtil, plus profond que ça. Ça a quelque chose du romantisme du Dracula de Stoker. A noter que les effets spéciaux ont le mérite de passer quasi-inaperçus (sauf les chats bien-sûr) au point que je suis sûre de pas en avoir remarqué la moitié.
- Mamma Mia! (2008) : Vous aimez ABBA ? Vous aimez les comédies musicales ? Eventuellement vous êtes en plus une femme ? Ce film est pour vous ! Difficile de ne pas avoir envie de chanter en regardant Mamma Mia. C’est un très très bon remède contre la sinistrose. Meryl Streep en fait sans doute un peu trop dans sa salopette bleue par moment mais elle est parfaite dans le rôle. D’ailleurs tout le casting est très bon et on s’en fiche que certains soient des casseroles. Perso j’ai passé un super moment et j’en avais mal aux joues à force de sourire bêtement.
5 comments
Préambule
Bienvenue ici,
un certain nombre de posts sont actuellement hors ligne. Ce blog a plus de 20 ans maintenant et, au fil du temps, des liens se sont cassés, des images hébergées ailleurs ont disparu, le grand Internet a bougé, ma vie aussi, et en plus, je suis devenue correctrice entretemps. C'est dire si, aujourd'hui, ce blog a besoin d'un grand nettoyage de printemps.
Même si je ne poste plus autant qu'avant, c'est un lieu précieux pour moi.
En septembre 2024, j'ai refait la déco. Viendra ensuite la mise à jour du contenu. Un travail long et fastidieux puisque j'ai accumulé près de 2800 posts. Je donnerai la priorité aux avis, puis le reste suivra petit à petit.
Bonne visite !
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En fait, pour Mama Mia, je pense qu’il est important d’être une fille/femme. Si, Si.
C’était une formulation pour ne pas exclure ceux qui aiment Mylène Farmer 😉
Eh bien les voilà vexés maintenant. Tout ça par ma faute.
Ahah tu iras faire ton mea culpa au Frangipani la prochaine fois que tu passeras voir Isabelle 🙂
et bien moi j’ai beaucoup aimé Motel et à la fin j’avais le coeur qui battait vite, nah! :p