Le Sommet Des Dieux (Taniguchi/Baku)

Partant de la découverte d’un vieil appareil photo dans une boutique un peu louche de Katmandou, Le Sommet des Dieux nous raconte l’enquête que Fukamachi va mener à la suite de sa rencontre fortuite avec Habu Jôji, un alpiniste japonais ayant complètement disparu après un accident survenu dans l’Himalaya. Avec lui, on va remonter dans le passé d’Habu grâce aux témoignage de ses anciens collègues et/ou partenaires de parois.

Je n’ai rien contre l’alpinisme mais j’avoue que je n’en suis pas fan. Mon souvenir de Premier de Cordée (il me semble que c’était le titre mais j’ai un léger doute) lu au collège est d’ailleurs assez mauvais mais cette impression est sans doute à mettre sur le compte de l’obligation de lire et étudier ce bouquin plus qu’à son contenu en lui-même. Quoiqu’il en soit, je suis très très agréablement surprise par ce premier tome. Tout est fait pour qu’en quelques pages on soit complètement pris au piège de cette histoire passionnante. Le dessin de Taniguchi est à rapprocher de celui de Blanco et pas trop de celui de Quartier Lointain mais on reconnait sans problème la patte du maître. Quant au scénario… Tout repose sur le mystère de l’accident arrivé quelques années plus tôt dans l’Himalaya, dont on finit bien par se douter des tenants et aboutissants, menant à la disparition du monde de l’alpinisme de Habu. Ça maintient un bon petit suspense tout du long et en plus, les récits d’ascension des sommets sont vraiment prenants ; il y a même des moments où on retient son souffle malgré soi…Si j’avais su, je n’aurais pas attendu deux mois pour le lire !

[Ecoute en cours: Dream on – Aerosmith – (4:26)]