Only God Forgives
Résumé
À Bangkok, Julian, qui a fui la justice américaine, dirige un club de boxe thaïlandaise servant de couverture à son trafic de drogue. Sa mère, chef d’une vaste organisation criminelle, débarque des Etats-Unis afin de rapatrier le corps de son fils préféré, Billy : le frère de Julian vient en effet de se faire tuer pour avoir sauvagement massacré une jeune prostiuée. Ivre de rage et de vengeance, elle exige de Julian la tête des meurtriers. Julian devra alors affronter Chang, un étrange policier à la retraite, adulé par les autres flics...
Métadonnées
Acteurs
Avec : Ryan Gosling, Kristin Scott Thomas, Vithaya Pansringarm, Rhatha Phongam, Gordon Brown, Tom Burke, Byron Gibson, Sahajak Boonthanakit, Charlie Ruedpokanon, Wannisa Peungpa, Narucha ChaimareungVu le 31 octobre 2013
Avis : À entendre de très loin les échos cannois au moment de sa présentation, ce film était censé être hyper violent, dérangeant et avoir « fait souffler un parfum de scandale sur la Croisette ». Mais Allo ?! Cannes, tu vis sur quelle planète ciné ? Ou alors, c’est moi qui vis sur une autre planète. Je m’attendais à tellement autre chose, à tellement plus dans un sens, que j’aurais presque pu être déçue, mais en fait, c’est juste Cannes qui continue à me décevoir. Rien de neuf de ce côté, il suffit de ne pas écouter ce que Cannes cancane. Only God Forgives donc. Visuellement, le film est hypnotique. Il y a du Kubrick pour l’esthétisme et les symétries, du Lynch pour la chambre rouge et l’ambiance de certaines scènes. Ça, j’ai adoré. Plus. J’ai ADORÉ en lettres capitales. Attention, la suite contient des spoilers. Ensuite, si vous avez un bel Œdipe pas résolu, ce film a tout pour vous foutre les pétoches quant à votre avenir. La Jocaste locale (fantastique Kristin Scott Thomas) vole la vedette à tout le reste du casting. Ryan Gosling, c’est du pipi de chat dans cette confrontation entre la mère et le pourri de service. Il y a d’ailleurs quelque chose de cyniquement drôle dans cette façon dont le « héros » se fait manipuler par elle. Il a un amour totalement coupable et aveugle pour sa mère (Œdipe dit : on ne touche pas à môman), mais, le hic, c’est qu’il est le raté, le faible des deux frères et elle ne se prive pas de le lui rappeler sans arrêt. Pas étonnant qu’elle l’envoie à l’abattoir encore et encore en jouant sur ça, et que lui, pauvre benêt, y aille sans ciller. Et le pire, c’est que je comprends la mère et son besoin d’arracher les ailes des mouches les plus faibles. La scène finale où il cherche à symboliquement retourner dans le ventre de sa mère castratrice, c’est la cerise sur le gâteau rouge sang. J’ai dit que j’avais ADORÉ ce film ? Pour lire un avis bien meilleur que le mien, je vous renvoie sur le Givré
Préambule
Bienvenue ici,
un certain nombre de posts sont actuellement hors ligne. Ce blog a plus de 20 ans maintenant et, au fil du temps, des liens se sont cassés, des images hébergées ailleurs ont disparu, le grand Internet a bougé, ma vie aussi, et en plus, je suis devenue correctrice entretemps. C'est dire si, aujourd'hui, ce blog a besoin d'un grand nettoyage de printemps.
Même si je ne poste plus autant qu'avant, c'est un lieu précieux pour moi.
En septembre 2024, j'ai refait la déco. Viendra ensuite la mise à jour du contenu. Un travail long et fastidieux puisque j'ai accumulé près de 2800 posts. Je donnerai la priorité aux avis, puis le reste suivra petit à petit.
Bonne visite !
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