The Little Drummer Girl de Park Chan-wook
Synopsis : L’histoire retrace les manipulations de Martin Kurtz, un maître espion israélien qui essaye d’assassiner un palestinien auteur d’attentats à la bombe contre des cibles juives en Europe. Il recrute pour cela la jeune Charlie, une jeune actrice anglaise en mal de grand rôle, alors en vacances en Grèce, et va la plonger dans un complot à grande échelle.
Avis : Cette série allie deux choses qui m’attirent en ce moment : les séries britanniques et Park Chan-wook. The Little Drummer Girl est l’adaptation en six épisodes d’un roman de John le Carré paru en 1983 que je n’ai pas lu. Comme souvent quand ma curiosité est titillée, j’ai foncé sans m’arrêter sur le synopsis ni la bande-annonce. J’ai ainsi pu me laisser porter et balader d’un bout à l’autre.
Il y a tant de choses positives à dire sur cette série. Par où commencer ? L’interprétation ? Comment ne pas parler de Florence Pugh, dont j’entends parler depuis des années, que je n’ai vue que dans l’ignoble Black Widow et vaguement croisée sans y prêter attention dans Marcella. Maintenant, je pense faire une petite fixette sur elle dans les semaines à venir pour rattraper mon retard. Elle livre ici une performance bluffante qui, comme ses deux acolytes (Michael Shannon et Alexander Skarsgård), sert à semer le doute dans la tête du spectateur et à jouer en permanence sur la fine frontière qui sépare l’espion sous légende et l’acteur en pleine interprétation. Elle incarne une jeune femme à la fois fraîche et naïve, mais aussi terriblement intelligente avec une capacité d’adaptation hors norme, dont on ne sait jamais jusqu’à la fin si elle va flancher, collaborer ou se faire retourner. Elle est à la fois difficile à lire et terriblement franche. Et quel plaisir ! Quel trouble surtout ! Mais qu’est-ce qui n’est pas troublant dans cette série ? La mise en scène est impeccable, fait perdre pied, rattrape au vol juste au moment où nait la pointe d’ennui. Le kiff est énorme.
Bien sûr, qui dit Park Chan-wook, dit photographie léchée. Il est rare de voir une série télévisée filmée comme s’il était prévu de la projeter sur grand écran. Tout y est : les cadrages, les mouvements de caméra, le choix des couleurs avec des vêtements aux couleurs parfois criardes pensés pour contraster ou s’accorder avec les décors. C’est ambitieux, visuellement sublime et très satisfaisant.
The Little Drummer Girl m’a à la fois fait plonger la tête la première dans un passé que je ne connais pas, pétiller les mirettes et cogiter dur sur ce jeu de faux-semblants à multiples niveaux. Autant dire que c’était le bingo assuré.
Préambule
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un certain nombre de posts sont actuellement hors ligne. Ce blog a plus de 20 ans maintenant et, au fil du temps, des liens se sont cassés, des images hébergées ailleurs ont disparu, le grand Internet a bougé, ma vie aussi, et en plus, je suis devenue correctrice entretemps. C'est dire si, aujourd'hui, ce blog a besoin d'un grand nettoyage de printemps.
Même si je ne poste plus autant qu'avant, c'est un lieu précieux pour moi.
En septembre 2024, j'ai refait la déco. Viendra ensuite la mise à jour du contenu. Un travail long et fastidieux puisque j'ai accumulé près de 2800 posts. Je donnerai la priorité aux avis, puis le reste suivra petit à petit.
Bonne visite !
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