Série en test : Rubicon
Rubicon est une série produite et diffusée par AMC. La saison 1 comptera 13 épisodes dont la diffusion débutera le 1er août 2010.
De quoi ça parle : Will Travers travaille en tant qu’analyste dans une institution de « droit privé ». Par hasard un matin, il se rend compte que les grilles de mots croisés de plusieurs journaux semblent reprendre un schéma commun mais impossible d’en isoler le message complet. Il présente alors sa trouvaille à David, son supérieur, ami et beau-père, qui lui assure qu’il ne s’agit de rien de plus qu’une blague entre cruciverbistes. Pas de raison de creuser le sujet… jusqu’à ce que David meurt dans un accident de train qui semble être une trop belle coïncidence. Will a alors le choix. Laisser tomber son boulot et recommencer sa vie ou prendre la place de David dans la société.
Avis : Bienvenue dans le monde des Think Tanks ! Le mot n’est pas employé directement dans la série, mais Will travaille pour une organisation nommée API (American Policy Institute) ce qui revient au même. Will et ses collègues passent leurs journées à trouver des motifs distinctifs dans les informations provenant du monde entier et à en déduire tout et n’importe quoi allant jusqu’aux fameuses théories du complot quand on pousse à l’extrême. Bien sûr, Will met le doigt sur quelque chose de brûlant et dangereux en résolvant une chose aussi banale que des grilles de mots croisés et c’est là que la machine se met en marche. Ce premier épisode sert à mettre en appétit et c’est un pari gagné. On n’en sait pas assez, mais juste ce qu’il faut pour revenir. Notre héros, incarné par James Badge Dale (vu dans 24 avec beaucoup moins de cheveux), est introduit d’une manière simple mais efficace. En deux scènes, on sait qu’il n’a pas de vie, car, traumatisé par la mort de sa famille, il se réfugie dans le travail et on apprend qu’il a un cerveau qui carbure à toute vitesse avec les connexions qu’il arrive à établir entre quatre villes du globe qui semblent ne strictement rien avoir en commun. Un personnage sombre et mystérieux que son très sympathique et superstitieux collègue, David, essaye de ramener à la surface en le poussant à changer de trajectoire. Ou ne serait-ce pas plutôt pour l’éloigner du danger ?
Une part de l’ambiance n’est pas sans rappeler State of Play (certains préfèreront parler de films des années 70) et on peut d’ores et déjà s’attendre à de grands moments d’effervescence où les esprits vont vraiment s’échauffer des deux côtés de l’écran. On nous fait miroiter des mystères à résoudre, du cassage de codes et des groupuscules aux motivations peu avouables au grand public. Une romance verra sans doute aussi le jour avec cette jolie brunette croisée dans CSI en saison 8. Tout un programme. Mais pour l’instant la série travaille son ambiance. Notes de piano interrogatives par moments, silences pesants à d’autres, musique s’emballant quand les méninges travaillent. La réalisation est soignée et propre. Pleine de promesses.
Une chose est sûre en tout cas : le trèfle à quatre feuilles ne porte pas chance dans cette série. En espérant que ça soit le contraire pour la série en elle-même. À voir.
Maintenant la pire prise de tête que m’offre la série, c’est ce bar.
Je le connais, je l’ai vu dans une autre série, ou un film. Mais impossible de me souvenir où. Je soupçonne CSI: NY mais comme retrouver la scène est mission impossible, je vais laisser cette capture ici en attendant de le recroiser.
4 comments
Préambule
Bienvenue ici,
un certain nombre de posts sont actuellement hors ligne. Ce blog a plus de 20 ans maintenant et, au fil du temps, des liens se sont cassés, des images hébergées ailleurs ont disparu, le grand Internet a bougé, ma vie aussi, et en plus, je suis devenue correctrice entretemps. C'est dire si, aujourd'hui, ce blog a besoin d'un grand nettoyage de printemps.
Même si je ne poste plus autant qu'avant, c'est un lieu précieux pour moi.
En septembre 2024, j'ai refait la déco. Viendra ensuite la mise à jour du contenu. Un travail long et fastidieux puisque j'ai accumulé près de 2800 posts. Je donnerai la priorité aux avis, puis le reste suivra petit à petit.
Bonne visite !
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Tan, arrête la prise de tête, ce bar tu le retrouvera sur ce blog !! Tu avais posté un article ou tu montrais qu’il était en dans NCIS : LA « ET » dans Flash Forwrd, du coup, je le connais aussi et c’est de toi que je le connais. MDR !
Sinon je crois avoir eu un truc du même genre, le même endroit dans Californication et dans Sarah Connor Chronicles, faut que je vérifie.
Nanan c’est pas le même. Quand même. L’autre est beaucoup plus grand avec une porte de saloon.
Ah ouais. Bah alors faut croire que la règle de réalisation dans une scène de bar, c’est le plan de caméra au bout du bar pointé vers l’entrée, lol. Bon, je mets mon erreur sur le dos de mes comprimés.
Ce ne serait pas dans X-Files par hasard ?