Début de saison : My Name Is Earl

Découvert par hasard grace à TVSquad qui a eu l’air de trouver ça assez génial et manquant cruellement de comédies dans ma sélection de séries américaines, j’ai tenté l’épisode pilote.

My Name is Earl est comme son titre l’indique l’histoire d’Earl, une sorte de raté fini qui torturait les faibles à l’école, attaque la bière à 10h du mat’, s’est marié bourré avec une rencontre d’un soir qui s’est avérée être enceinte de 6 mois au moment des faits. Comme il le dit lui même, ce jour-là il s’est demandé s’il n’était pas temps d’arrêter de boire puis s’est dit que finalement au contraire il ne fallait peut-être pas tout compte fait. Un jour comme un autre, il gratte un ticket de loterie et paf 100 000 dollars sauf qu’il n’a pas le temps d’en profiter puisqu’une petite vieille le renverse alors qu’il exprime sa joie au milieu de la route. Pouf plus de billet, direction l’hôpital où la morphine lui fait voir l’avenir dans un talk show où il découvre l’effet karma. Fais le bien et du bien t’arrivera. Earl décide donc de dresser la liste de tous ses méfaits et de réparer tout ce qu’il peut réparer, ce en quoi il est aidé par son frère et la femme de ménage de l’hôtel dans lequel il loge depuis que sa femme l’a mis à la porte de chez lui et s’est mis en ménage avec le père de l’enfant qu’elle a eu pendant son mariage avec Earl mais pas avec lui (tout le monde suit ?). Première bonne action : ramasser l’équivalent de toutes les cochonneries qu’il a jetées par terre. Miracle : il retrouve le ticket de loterie. Donc c’est que ça marche…

Dit comme ça c’est un peu le bazar mais je suis encore épatée de me dire qu’en 24 minutes, je me suis déjà attachée aux personnages principaux (y compris le frère qui est quand même un cas) et que j’ai encore mal à la gorge d’avoir tant ri. Le ton est mis dès l’introduction avec le présentation rapide de tout ce petit monde assez déjanté avec, en tête, un Earl, qui est finalement assez innocent et particulièrement zen au milieu de tout ça et dont la voix off est grandement responsable de la bonne humeur qui s’installe rapidement chez le téléspectateur. Ça sent aussi très fort l’Amérique profonde, très caricaturale mais au final très humaine. Certes on ne rigole pas tout le temps, il faut bien mettre les personnages en situation pour cela mais quand ça tombe, ça tombe. Le top de l’humour auquel on ne s’attend pas c’est quand même le concours de lancé de canettes de bière avec le pote Sonny. Puis arriver à caser 99 luftballons dès le premier épisode d’une série américaine pour accompagner un grand moment de solitude, il faut le faire non ? Vivement la semaine prochaine en tout cas 🙂

6 comments