« Femmes flics »

Il y a comme qui dirait eu une fuite et ça m’arrange parce que je me demandais bien à quoi allait ressembler cette série qui annonce le retour de David Boreanaz sur le petit écran (ça c’est pour le bon positionnement sur Google parce que perso Angel bof). Le fait qu’il s’agisse d’une énième série policière s’attaquant à l’aspect scientifique des enquêtes n’est pas étranger à mon intérêt pour la chose surtout. Bien-sûr, un épisode c’est un peu juste pour donner un avis construit et il est possible que le pilote soit modifié d’ici la rentrée en plus alors ça sera court et jeté par écrit à la va-vite. L’histoire en quelques lignes tout d’abord. Temperance Brennan est une anthropologue judiciaire qui a un véritable don pour décrypter les crimes à partir du squelette des victimes. Du coup son équipe et elle aident assez souvent les inspecteurs et autres agents du FBI dans leurs enquêtes. La série semble donc plutôt se centrer sur Temperance interprétée par Emily Deschanel dont le regard m’avait déjà frappé dans Easy. Elle est un peu root (je sais, c’est pas flatteur), a de bonnes relations avec les sacs d’os, moins avec les vivants, drôle sans forcément le vouloir, elle donne envie de savoir comment le personnage va évoluer. Ce n’est pas Boreanaz qui en fait trop qui arrivera à captiver le public comme elle le fait. A part ça le premier épisode m’a paru un peu gentillet malgré le super gadget qui arrive à produire une image 3D avec la chair et la peau d’une personne à partir de son squelette. Il faudrait aussi que les accessoiristes révisent un peu pour septembre. Le squelette retrouvé au fond de l’étang qui est censé être tellement complet qu’il ne lui manque pas un seul petit bout de crane pourtant réduit en 1000 morceaux (ce qui donne lieu à une jolie scène de reconstitution de puzzle en passant) n’a que 11 paires de côtes (voire 10 selon les plans) et 24 vertèbres (hors coccygiennes plus difficiles à compter vu la distance). Ça fait pas très sérieux pour une série qui s’appelle « Os » quand même.
En creusant un peu, on découvre que la série se base sur un personnage existant réellement, un peu comme pour Médium. En l’occurrence, il s’agit de Kathy Reichs, anthropologue judiciaire apparemment réputée et auteur de romans dont l’héroïne se nomme Temperance Brennan (tiens tiens). Maintenant que je sais ça et étant déjà grande fan de Patricia Cornwell, je me lancerais bien dans cette série de bouquins. A suivre à partir du 13 septembre. Il y a encore du chemin à faire mais pourquoi pas.

The Closer

Encore une histoire de femme qui mène l’enquête sauf que celle-là n’est pas une scientifique mais simplement deputy police chief (désolée je n’ai pas trop cherché comment traduire ce terme). A l’origine enquêtrice à Atlanta, elle se retrouve à la tête d’une équipe spécialisée dans certains types de crimes dits sensibles à Los Angeles. Dis comme ça ça fait très The Inside mais l’ambiance n’est pas du tout la même. Ça ressemble plus à Law & Order Criminal Intent avec l’aspect je tends des pièges tout en finesse pour amener le coupable à tout avouer de lui-même. Comme dans Bones, la série ne serait pas ce qu’elle est sans son personnage féminin central. Leigh Johnson est vraiment excellente, un mélange d’humour et d’intelligence qui n’hésite pas à embarquer son potentiel petit copain agent du FBI dans une filature alors qu’ils étaient censés aller diner. Il faut voir d’ailleurs comment elle s’y prend pour détourner le rendez-vous. Pour l’instant, ça le fait plutôt rire et le téléspectateur aussi en passant. Elle devient complètement speed quand elle a une idée en tête et manipule très bien son entourage pour arriver à ses fins. Tout ça sans jamais oublier de prendre son sac à main, on croirait voir Bernadette dans les Guignols. En plus, elle passe son temps à se perdre à LA et elle est comme une gamine quand elle découvre le GPS. Clairement brillante mais incomprise, elle a aussi un sacré problème avec la bouffe. Impossible de ne pas remarquer comment elle se tortille dès qu’un donuts entre dans son champ de vision. Au début, c’est un peu étrange voire fatiguant de la voir évoluer puis on s’y fait et on s’y attache. J’ai l’impression de ne jamais avoir vu Kyra Sedgwick ailleurs avant, elle et sa bouche un peu bizarre, mais passé le premier épisode, je suis devenue complétement fan de son interprétation. Je m’attarde beaucoup sur l’actrice mais la série vaut le coup d’œil, c’est assez déroutant mais ça devient passionnant quand on rentre dans l’ambiance. Thumbs up comme dirait Princess (yo!).